Nous empruntons tous des chemins uniques, parsemés de rebondissements, où des idées prennent vie au fil des années pour se transformer en une réalité plus vaste.
Dans le cas de la Damoizelle de Fer, c’est une passion qui émerge dès son plus jeune âge, dès la tendre enfance.
La légende raconte même que c’est Madonna elle-même qui aurait inspiré cette vocation.
Comment apaiser une jeune damoiselle de 6 ans, accablée d’avoir manqué un concert de la reine de la pop ?
Offrir une machine à coudre peut sembler une réponse extraordinaire, mais rien de mieux qu’un travail manuel, demandant concentration et immersion dans un nouveau monde.
Cependant, cela ne restera qu’un passe-temps pendant de nombreuses années. Les études et le parcours professionnel amèneront la damoiselle à explorer les champs de l’histoire et de la police, les combinant judicieusement pour un emploi au musée de la police de Paris. Pendant ces années, la couture reste présente dans sa vie, devenant même la couturière officielle de sa famille.
C’est là que notre histoire reprend, lors d’une exposition à Provins.
Un drame survient alors que sa sœur, exposant à Provins, la plus grande médiévale de la région à ce moment-là, commande une robe accompagnée d’un corset auprès d’une créatrice plus d’un mois avant l’événement.
Confiante d’avoir fait le bon choix, ce n’est qu’une semaine avant l’événement que l’absence de nouvelles et de tenue commence à l’inquiéter.
Heureusement, trois jours avant, elle reçoit une réponse, le colis tant attendu a bien été envoyé et devrait être reçu.
C’est seulement moins de deux jours avant que la nouvelle tombe : « il s’agissait bien plus d’un sac à patates que d’une tenue médiévale ».
C’est à ce moment-là, dans tout le désespoir, qu’elle fait appel à la damoiselle. Les heures défilent, et imprégnée d’un sentiment de justice, un projet est lancé : coudre une tenue de la plus grande qualité dans le moins de temps possible. Une matinée passe, le patron est choisi, le tissu trouvé, la couture commence. La nuit tombe, mais aucun repos n’est envisageable, tout doit être prêt pour le lendemain.
Après un long marathon couronné de succès, il semble indispensable de visiter les médiévales de Provins, rendre visite à la sœur et voir la tenue portée. Et là, c’est le drame. En parcourant les rues, une réalisation se fait jour : « Je peux faire mieux que les tenues proposées, pour toutes les tailles, avec des produits naturels. »
Ainsi débute une nouvelle mission, un nouvel objectif qui se concrétise avec succès de nos jours, permettant de retrouver la Damoizelle de Fer dans la rue principale de Provins.
